Les entreprises françaises se rassurent avec des audits, des labels et des PowerPoints.
Mais soyons honnêtes : la GRC n’existe pas vraiment dans la majorité d’entre elles.
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La GRC “à la française” : une illusion collective
On aime se donner bonne conscience.
Un audit interne, un plan de conformité, deux réunions de comité des risques par an… et le tour est joué.
Mais dans la réalité :
- Les chartes ne sont pas appliquées.
- Les plans d’action restent dans des tableurs.
- Les dirigeants découvrent les failles après les incidents.
La vérité ?
En France, beaucoup d’entreprises confondent gouvernance et reporting.
Elles documentent les problèmes, mais ne les règlent jamais.
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Les trois mensonges de la GRC “papier”
1. “On a un RSSI, donc on est couverts.”
Non.
Un RSSI isolé, sans budget ni influence, ne peut pas compenser une absence de gouvernance.
La sécurité n’est pas un service. C’est une culture d’entreprise.
2. “On a passé l’audit ISO.”
Et alors ?
L’audit ISO n’est pas une preuve suffisante de conformité — à l’inverse d’une certification ISO à jour, délivrée par un organisme accrédité après un processus complet de vérification.
Un audit, c’est une photo à un instant T de votre système d’information.
Une image figée, souvent préparée à la hâte avant la visite de l’auditeur.
Mais la réalité, elle, continue de bouger.
Quelques mois après, l’audit est déjà périmé : nouvelles vulnérabilités, changements d’outils, départs d’équipes clés… tout ce qui n’était pas dans le périmètre initial échappe au contrôle.
Entre ce que les équipes disent et ce qu’elles font, il y a un gouffre. Et trop souvent, c’est dans ce gouffre que la faille s’installe.
3. “Le RGPD ? On est conformes.”
Sauf que les DPO croulent sous les registres, les fiches et les demandes d’accès sans moyens humains.
La conformité, c’est une intention. La protection des données, c’est une discipline quotidienne.
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La vraie bombe : la GRC est devenue un alibi
La GRC est censée protéger l’entreprise.
Mais dans beaucoup de cas, elle sert à se protéger soi-même — à produire du “papier” pour rassurer les actionnaires, les clients, ou le régulateur.
On coche des cases. On alimente des KPIs.
Mais quand la crise frappe — fuite de données, sanction, ransomware — les mêmes phrases reviennent :
“On n’avait pas vu venir.”
“On avait pourtant une politique…”
“C’était un incident isolé.”
Non. Ce n’est pas un incident. C’est le symptôme d’un système qui se ment à lui-même.
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L’IA, nouveau mirage de la conformité
Tout le monde veut “intégrer l’IA” dans sa GRC.
Mais sans gouvernance solide, l’IA devient un amplificateur de chaos.
- Les modèles d’IA sont opaques.
- Les décisions automatisées sont juridiquement floues.
- Et les biais de données peuvent ruiner la conformité RGPD.
“On va confier notre conformité à une technologie qu’on ne comprend pas ?”
VoilĂ la nouvelle ironie de 2025.
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Le vrai courage : admettre qu’on n’est pas prêts
La maturité GRC ne se mesure pas en certifications.
Elle se mesure à la capacité d’une organisation à dire la vérité sur ses failles.
Les entreprises vraiment solides sont celles qui :
- Osent remettre en cause leurs process.
- Donnent du pouvoir à leurs équipes de risque et de sécurité.
- Acceptent de perdre du confort pour gagner en résilience.
La GRC, ce n’est pas cocher des cases.
C’est accepter d’être vulnérable pour devenir crédible.
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Ce que fait CYRAH différemment
Chez CYRAH, on ne vend pas du “papier conforme”.
On aide les entreprises à retrouver du contrôle réel sur leur gouvernance, leurs données et leur sécurité.
Des audits qui parlent vrai. Des experts qui osent dire non. Des plans d’action concrets.
Parce que la seule GRC qui protège,
c’est celle qu’on vit — pas celle qu’on affiche.
